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Dans un contexte d'instabilité économique, beaucoup cherchent des moyens de protéger leur épargne de l'inflation en convertissant leur monnaie papier en actifs plus tangibles. L'un de ces instruments fiables est la pièce d'or, capable de préserver la valeur réelle du capital de la dépréciation des devises, que ce soit le dollar ou l'euro.
Dans un contexte d'instabilité économique, beaucoup cherchent des moyens de protéger leur épargne de l'inflation en convertissant leur monnaie papier en actifs plus tangibles. L'un de ces instruments fiables est la pièce d'or, capable de préserver la valeur réelle du capital de la dépréciation des devises, que ce soit le dollar ou l'euro.
Parmi les pièces d'or de la Russie tsariste, la pièce de 10 roubles du règne de l'empereur Nicolas II jouit d'une popularité particulière. Sa grande reconnaissance et sa liquidité la rendent très prisée sur le marché, attirant à la fois les investisseurs et les collectionneurs.
| Paramètre | Description |
| Métal | Or 900/1000 |
| Poids | 8,60 grammes |
| Années de frappe | de 1898 à 1911 |
| Initiales des maîtres de la monnaie sur la tranche | Diverses, par exemple, ЭГ, ФЗ, АР |
Pour identifier correctement la pièce de 10 roubles de Nicolas II, il est nécessaire de connaître ses paramètres clés. Ces pièces ont été frappées entre 1898 et 1911, et leurs tirages variaient en fonction de l'année d'émission.
Chaque pièce possède ses propres caractéristiques distinctives, y compris les inscriptions sur la tranche avec les initiales des maîtres de la monnaie. La connaissance de ces caractéristiques est la première étape de l'expertise d'authenticité.
Outre l'année, il est important de prêter attention à la tranche, car différentes initiales des responsables de l'émission caractérisent les différentes périodes de frappe.
Sur le marché numismatique, circulent des contrefaçons modernes et très dangereuses qui peuvent tromper même un expert. L'une de ces copies a reçu le nom de « pièce pressée » dans les cercles de collectionneurs.
Son danger réside dans sa haute qualité d'exécution, qui la rend facile à confondre avec un original. Pour ne pas être victime d'escrocs, il est important de connaître ses principaux signes trompeurs.
Même la présence d'une erreur sur la tranche ne décourage pas toujours un novice, qui peut ne pas connaître toutes les subtilités et variétés des pièces originales.
Malgré sa haute qualité, la « pièce pressée » peut être identifiée par plusieurs défauts caractéristiques. Le principal signe distinctif de cette contrefaçon est un listel (rebord) de la pièce « déchiré » ou irrégulier. Il semble que le métal n'ait pas été frappé, mais plutôt pressé ou extrudé.
Les vendeurs de telles copies inventent souvent une histoire, expliquant le défaut par le fait qu'il s'agirait de pièces « précoces », frappées avec un équipement pas encore bien réglé. C'est une fiction dont le but est de vendre la contrefaçon.
Un autre point important est l'inscription sur la tranche. Sur la contrefaçon de 1904 examinée, on trouve les initiales du maître de la monnaie « АГ », alors que les pièces authentiques de cette année doivent porter les initiales « АР ». Cependant, il faut noter que les faussaires améliorent constamment leurs produits, et l'on trouve déjà des « pièces pressées » avec les bonnes initiales corrigées sur la tranche.
Pour développer la capacité à déterminer l'authenticité, il est crucial d'étudier et de manipuler le plus grand nombre possible de pièces authentiques. Seule l'expérience visuelle (« l'œil ») et la connaissance des moindres détails permettent d'entraîner son regard à distinguer sans erreur un original de la copie la plus parfaite.
